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le 30 novembre 2020
Mon expérience du virus
par François Bassaget

Fin octobre, j'ai eu une fièvre testée Covid positif pendant une dizaine de jours. Une fièvre entre 38 et 38,5, avec fatigue et manque d'appétit, mais aucun autre symptôme. Je m'en suis remis, petit à petit quand même.

L'épisode ne m'a pas trop stressé. Depuis les grosses peurs que j'avais pu prendre lors du premier confinement, j'avais cherché à dédramatiser la possibilité d'en mourir et j'ai l'impression que ça m'a assez bien réussi. D'après ce que certains disent, notre partie spirituelle et les problématiques qui s'y attachent continuent après la mort. Alors, finalement, là ou ailleurs, qu'importe! Mais j'ai quand même été soulagé de voir la fièvre s'arrêter. Il est plus agréable d'être en bonne santé que malade.

 

Mon retour à une santé physique "normale" m'a fait conclure que j'avais sans doute encore des choses à apprendre sur cette Terre. J'en avais pourtant un peu marre, me sentant dépassionné en fin de cycles, et en besoin de trouver de nouveaux centres d'intérêt. Fatigué physiquement aussi avec mes 70 ans passés. Et pas très attiré pour survivre dans un monde gouverné par la peur et des règles d'enfermement. Mais bon, le Covid ne m'avait pas tué, bien obligé de recommencer à vivre, mais pourquoi pas autrement? Car peut-être y a-t-il une vie différente après le Covid.

Quelques philosophes pensent que l'après Covid verra l'humanité se transformer, mais sans préciser beaucoup dans quel sens. Concrètement et dans l'immédiat, on voit surtout des commerçants, des familles et des enfants pressés de reprendre leur vie comme avant. Mais est-ce que ce sera vraiment possible?

À mon avis la peur qu'on aura eu de la mort changera nécessairement notre comportement dans la vie. Pour ma part, survivre à la maladie m'a enlevé des inquiétudes qui m'engageaient à me protéger et à fuir. Les peurs des autres ne me concernent plus. Mon existence ne me semble plus en risque proche d'être menacée ou écourtée brutalement. Je me la sens maintenant plutôt longue et tranquille. Longue, mais à la fois toute relative, du moins pour sa partie terrestre où différents dangers peuvent nous faire disparaître de la planète, seuls ou tous ensemble.

 

Le monde végétal me semble mieux organisé pour survivre plus longtemps sur cette Terre. Certaines espèces animales aussi, les plus petites sans doute. Les bactéries et les virus certainement aussi. Mais quand même, je trouve que ce serait bien qu'on arrive à tous survivre ensemble et pacifiquement. En se rapprochant d'eux? L'écologie durable me semble donc un objectif intéressant pour cet après Covid.


 

Une sagesse un peu plus sereine pourrait être aussi cultivée. Il faudrait pour cela accepter davantage l'idée de mourir un jour, qu'on soit jeune, adulte ou en Ehpad. Arriver à se mettre dans la tête qu'une partie de nous est immortelle, et que des changements de monde sont inévitables. Admettre pour cela la part de solitude obligatoire qu'on aura à l'heure de notre déménagement et face aussi à la gestion de notre existence. Notre monde veut trop vite oublier la perspective de la mort et les sens à trouver pour notre passage sur cette terre.

 

La période Covid n'a pas manqué non plus d'illustrer vivement les inégalités sociales: beaucoup y auront perdu des moyens de survie, et la pauvreté va s'aggraver. Les redémarrages économiques seront difficiles, et impossibles pour d'autres. Les activités "non essentielles" vont devenir plus risquées et devenir moins professionnelles à plein temps. Est-ce que nous allons enfin rétablir un équilibre plus acceptable des revenus de chacun?

 



 

La période Covid a vu aussi les gouvernements se mettre à limiter des libertés qui paraissaient fondamentales de déplacement et de réunion. Au nom d'un principe de santé, mais souvent dicté par le milieu médical et hospitalier. On ne l'aurait jamais cru possible, mais le milieu médical a été plus écouté que le milieu économique. Le prolongement et le maintien de la vie ont mis au second plan les préoccupations d'équilibre financier. Notre système libéral arrivera-t-il à reprendre le dessus, ou faudra-t-il qu'il admette que le maintien de la vie est le premier "profit" à sauvegarder?

 

Et vous, que pensez-vous de tout ça?

Avez-vous eu une expérience personnelle ou proche du Covid? Croyez-vous que la pandémie Covid va nous ouvrir les portes d'un autre monde? Quel monde? Et dans combien de temps? Ou en tout cas, quels seraient vos souhaits pour ce nouveau monde? Vos projets?

À bientôt de vos réponses?

François Bassaget

réponses à contact@annonayreseauinfosante.fr pour parution sur le site.


le 24 novembre 2020
La surmortalité imputée au virus est à nuancer
par Élise X, employée de l'Insee
Travaillant à l'Insee, il m'a semblé intéressant de vous envoyer un lien vers une publication de l'Insee qui traite de la surmortalité due à la Covid, qui met en évidence la courbe des décès (comparée à celle de 2019 et 2018) :
https://www.insee.fr/fr/statistiques/4923977?sommaire=4487854

La surmortalité imputée à la Covid est un fait indéniable, mais qu'il faut cependant nuancer :
extrait :
"Si le nombre de décès est supérieur de 12% en France sur la période du 1ᵉʳ septembre au 9 novembre 2020 par rapport à la même période de l’an passé, il continue de baisser chez les jeunes de moins de 25 ans (- 13%) et est quasiment stable entre 25 et 49 ans (- 1%). En revanche, le nombre de décès augmente de 4% entre 2019 et 2020 pour les personnes âgées de 50 à 64 ans, de 12 % entre 65 et 74 ans, de 14 % entre 75 et 84 ans et de 15% au-delà. "

Voici mes commentaires :
La surmortalité de la Covid touche essentiellement les "très âgés", ceux que j'appelle les "maxi-seniors", c'est à dire ceux qui ont plus de 75 ans et qui se trouvent déjà dans la fourchette d'âge où on a le plus de chance de mourir statistiquement (pour rappel : l'espérance de vie d'un homme en France est de 79 ans)
A noter: le virus touche davantage les hommes que les femmes.

Analyse géographique
D'après la carte, alors que la première vague a touché essentiellement la région Est et parisienne, la deuxième "vague" (bien que je réfute cette appellation ; je préfère parler de "recrudescence du virus") impacte prioritairement la région Rhône-Alpes et Sud-Ouest du pays.

Pour conclure, la surmortalité due au Covid ne constitue pas l'élément essentiel qui guide les décisions gouvernementales pour tenter de limiter la propagation de l'épidémie (confinement et mesures restrictives des déplacements), mais c'est bien la question de la prise en charge des malades dans les hôpitaux qui est en jeu.
C'est notre système de santé qu'il faut interroger:
repenser l'organisation de l'hôpital, augmenter les moyens matériels et humains, relocaliser la fabrication de médicaments et matériel médicaux, revaloriser les salaires des personnels soignants, élargir le numerus clausus...
Tant de défis qui restent à relever !
Élise

mai 2020

Cultiver son immunité

par Juliette Addesso, naturopathe à Roiffieux

Dans cette période particulière que nous traversons, s'il n'est pas facile de s'y retrouver dans toutes les informations que l'on entend, une chose est certaine, prendre soin de soi pour renforcer son système immunitaire est une nécessité.
Savez-vous que 80% de nos cellules immunitaires se situent dans nos intestins? Oui, c'est bien la qualité de notre flore intestinale, c'est à dire les bactéries que nous avons dans le ventre qui conditionnent notre immunité.
La qualité de la nourriture qu'on leur apporte détermine donc l'état de notre système immunitaire. Cela comprend donc la qualité des aliments que nous ingérons, mais également nos choix de vie au quotidien. Une situation stressante qui ne nous rend pas heureux, que l'on vit chaque jour, va générer des hormones de stress qui vont acidifier notre organisme et vont contribuer au développement d'une flore pathogène. Le manque de sommeil, d'exposition au soleil, une mauvaise respiration sont aussi des facteurs influençant notre immunité.
.


Dès lors que l'on ne répond pas correctement aux besoins physiologiques de notre corps (aliments non adaptés, fatigue, peur, stress...), on lui génère un stress. Nous ne sommes pas égaux dans la manière de le gérer, dans le sens où plus un organisme a de la vitalité, plus il va pouvoir s'adapter facilement et compenser. Cependant si l'on tire trop sur la corde et qu'on ne permet jamais au corps de se régénérer, la vitalité va diminuer ainsi que l'efficacité du système immunitaire.
Certaines informations tendent à nous faire croire qu'être en bonne santé, c'est compliqué, il faut prendre ceci, cela , acheter ceci, cela... C'est pourtant en allant vers la simplicité de la vie que l'on peut retrouver la santé...
Du repos, de la respiration consciente, du temps dans la nature, une alimentation physiologique ou jeûne, cultiver la gratitude sont autant de clés pour permettre une régénération profonde de nos organismes...

11 juin 2020

Le bilan chiffré de l'épidémie en France

articles du Dauphiné Libéré

Le bilan chiffré de l'épidémie
articles du Dauphiné Libéré
11 juin 2020
En attendant...
on peut au moins se laver les mains en musique!
avec l'acteur iranien Danial Kheirikhah
28 février 2020
Conversation entre Univers et Petit Corona
(anonyme)
Petit Corona: Dis-moi Univers? Pourquoi me mettre dans le pangolin?
Que peut nous apprendre le virus?
par Yannick Vérité,
le 15 mars 2020
Un avis moins dramatique au sujet du coronavirus
par le Professeur Gilbert DERAY,
Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris
dimanche 15 mars 2020
"Coronavirus, attention danger, mais pas celui que vous croyez..."
Une hypothèse de relation entre virus et électrification de la Terre
selon les théories de Rudolf Steiner
par le Dr Thomas Cowan
16 mars 2020
Un virus qui serait punitif et rédempteur:
"Le monologue du virus"
article paru sur le site lundimatin#234,
le 21 mars 2020
"Le monde qui marchait sur la tête est en train de remettre ses idées à l'endroit"
un texte d'espoir de Coline Serreau
le 22 mars 2020
Des relations entre épidémie et ultravaccination
par la structure Xochipelli
le 22 mars 2020
Un virus simplement déclencheur de nos faiblesses
par le Dr Philippe Meurin,
le 26 mars 2020
"Le couronnement":
Peut-on concilier sécurité sanitaire et liberté?
par le sociologue Charles Eisenstein
essai écrit en mars 2020
Comment les chiffres masquent les vraies causes des problèmes
essai"Le changement climatique..."
par le sociologue Charles Eisenstein
écrit en octobre 2019
Ce qu'on sait réellement du virus
transmission, incubation, immunité, provenance, mensonges chinois, prévisions
par le Dr Karine Lacombe
interviewée par le Dauphiné
le 3 avril 2020
Coronavirus: les risques de manipulations
par  Jean-Jacques Crèvecoeur
Conversation du Lundi 7 avril 2020
Des hopitaux vides?
un bilan raisonnable de l'épidémie
par Augustin de Livois,
lettre d'information de l'Institut pour la Protection de la Santé Naturelle
le 12 avril 2020
Une épidémie très mal gérée
par le Dr Jean-Louis Bellaton,
médecin de campagne retraité
avril 2020
Une occasion de changement positif
par Philippe Guillemant,
physicien spécialiste du temps
12 avril 2020
Comparaisons avec d'autres épidémies
(anonyme, relu et complété par François Bassaget)
au 16 avril
De la grippe espagnole au Covid-19: chiffres et réflexions
Un déconfinement à réussir
par François Bassaget,
président d'Annonay Réseau Info Santé
26 avril 2020
Des propositions sociales censées et généreuses
par Vincent Lindon
acteur
6 mai 2020
Confinement, déconfinement et anxiété: qui sont les plus impactés?
par Jane Russel
pour le site Top Santé
7 mai 2020
dimanche 15 mars 2020
AU SUJET DU CORONAVIRUS
par le Professeur Gilbert DERAY,
Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris
Coronavirus, attention danger, mais pas celui que vous croyez.

Depuis 30 ans, de mon observatoire hospitalier, j’ai vécu de nombreuses crises sanitaires, HIV, SRAS, MERS, résurgence de la tuberculose, bactéries multi-résistantes, nous les avons gérées dans le calme et très efficacement.
Aucune n’a donné lieu à la panique actuelle.
Je n’ai jamais vécu un tel degré d’inquiétude pour une maladie infectieuse et d’ailleurs pour aucune autre.

Et pourtant, Je ne suis pas inquiet quant aux conséquences médicales du Coronavirus. Rien dans les chiffres actuels sur la mortalité et la diffusion du virus ne justifie la panique mondiale sanitaire et surtout économique.
Les mesures prises sont adaptées et efficaces et elles permettront le contrôle de l’épidémie. C’est déjà le cas en Chine, foyer initial et de loin le plus important de cet agent infectieux, ou l’épidémie est en train de s’éteindre.
L’avenir proche dira si je me suis trompé.





Par contre,
• Je suis inquiet
des vols de masques et que ceux nécessaires à la protection des personnels soignants et des personnes à risque, nos anciens et celles déjà malades, en particulier les patients immunodéprimés, soient distribués pour une efficacité nulle dans les aéroports, les cafés et les centres commerciaux.
• Je suis inquiet des vols de gels nettoyants.
• Je suis inquiet de ces rixes pour acheter du papier toilette et des boîtes de riz et de pates.
• Je suis inquiet de cette terreur qui conduit à faire des stocks obscènes de nourriture dans des pays où elle est disponible dans une abondance tout aussi obscène.
• Je suis inquiet pour nos anciens déjà seuls et qu’il ne faut plus ni voir ni toucher de peur de les tuer. Ils mourront plus vite mais "seulement" de solitude. Nous avions l’habitude de ne pas rendre visite à nos parents et grands-parents si nous avions la grippe, pas de les éviter "au cas où" et pour une durée indéterminée, ce n’est en rien différent pour le coronavirus.
• Je suis inquiet que la santé ne devienne un objet de communication belliqueuse et de conflit comme un autre, alors qu’elle devrait être une cause ultime de lutte dans le rassemblement.
• Je suis inquiet que notre système de santé, déjà en grandes difficultés, soit prochainement débordé par un afflux de malades au moindre signe de syndrome grippal. Ce sont alors toutes les autres maladies que nous ne pourrons prendre en charge. Un infarctus du myocarde ou une appendicite ce sont toujours des urgences, un virus rarement.



La couverture médiatique sur le coronavirus est très anxiogène et elle participe à l’affolement de chacun.
Cela conduit aux théories du complot les plus folles du genre, "ils nous cachent quelque chose". Rien n’est obscur, c’est impossible en médecine dans ce monde du numérique ou la connaissance scientifique est immédiate et sans filtre.

Le coronavirus ne tue (presque) que les organismes déjà fragiles.
Je suis inquiet que ce minuscule être vivant ne fasse que dévoiler les immenses fractures et fragilités de nos sociétés. Les morts qui se compteront alors par millions seront ceux de l’affrontement des individus dans l’indifférence totale de l’intérêt collectif.

Professeur Gilbert DERAY,
Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris

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