2013

     conférences   2013
(comptes-rendus parus dans le Dauphiné libéré)
18 octobre 2013        Les grandes étapes de la vie     par Toinon Folqué
Toinon Folqué, accompagnante biographique 
69230 ST GENIS LAVAL

http://toinon-folque.com/
Malgré les progrès techniques de toutes sortes qui améliorent notre ordinaire, la vie est rarement un long fleuve tranquille. Et bien souvent, nous n'arrivons pas à comprendre le sens des épreuves qui nous arrivent. C'est pour répondre à ces questions que le Réseau Info Santé avait invité vendredi dernier Toinon Folqué, une praticienne lyonnaise des découvertes de Rüdolf Steiner. Selon son expérience, la vie de tout un chacun s'organise sur des cycles d'environ 7 ans, qui eux-mêmes se regroupent par trois pour former quatre grandes périodes de 21 ans. Et c'est à peu près la même évolution pour tous les êtres humains.
Des correspondances entre cycles
Ces évolutions pourraient paraître linéaires, mais la pratique montre diverses correspondances. Toinon Folqué a dessiné la vie comme une courbe en U, qui descend jusqu'à 32 ans et remonte ensuite. Le premier cycle de 0 à 7 ans résonne avec le dernier de 56 à 63 ans, le second avec l'avant-dernier, et ainsi de suite. Après 63 ans, ce sont de nouveaux échos qui s'organisent avec le début de la vie et l'enfance.
Chacun doit pouvoir ainsi trouver dans sa vie des situations qui se répètent, et qui, on l'espère, se finissent de mieux en mieux. Personne n'y échappe, mais même les crises inévitables doivent nous permettre de progresser.

Des cycles de 7 ans et de 21 ans
De la naissance jusqu'à 21 ans, c'est une période de préparation: le corps grandit et amasse des forces, les sens s'éveillent face au monde, une certaine discipline se construit puis l'adolescent affirme des ambitions plus personnelles.
De 21 à 42 ans, c'est une entrée très active dans le monde: on s'impose des défis, on agit par soi-même, on cherche aussi à organiser une certaine logique.
De 42 à 63 ans, le besoin d'engagement évolue: on est plus sensible à soi-même et aux autres, on a davantage besoin de sens, l'expérience a permis une compréhension du monde.
Après 63 ans, on a moins de choses à se prouver: on peut arriver à se mettre en paix avec soi-même et à rayonner autour de soi une certaine sagesse. 
29 novembre 2013         Les effets des secrets de famille     par Martine Quesnoy
Martine Quesnoy, conseil relationnel
69290 CRAPONNE

www.martine-quesnoy.com

Deux types de secrets
La conférencière a tout d’abord fait la différence entre deux types de secrets:
D'abord le secret structurant, intime, personnel et bénéfique, qui relève de la liberté fondamentale de chacun: le « bon » secret avec lequel on se sent bien.
Puis elle a abordé « l’autre » secret, le secret de famille, qui est en général destructeur. On le reconnaît au malaise qu’il engendre : culpabilité, souffrance, émotions perturbantes, difficultés de communication… et surtout privation de liberté: celui qui le détient en devient le prisonnier.
La création d'un mythe
Elle en est ensuite venue à la construction de ce secret. Il va naitre à cause des grandes lois fondamentales de la vie, du "qu’en dira-t-on", des interdits, de la transgression, du silence, des codes propres à chaque famille… Un dispositif se met alors en place pour taire ou nier, souvent dans le souci de préserver les enfants. Il y aura alors création d’un mythe familial: on proclame que la famille est unie, ou harmonieuse, ou riche, ou irréprochable, ou encore "normale".
Au fil des générations
Trois types de personnes sont nécessaires pour créer  ce secret, souvent au fil de quatre
générations : le détenteur qui a vu, entendu et subi, le dépositaire, et les "destinataires" ("destin à taire"): enfants puis petits-enfants. C'est chez eux que les dégâts seront les plus graves.
Les questions et les échanges ont fusé tout au long de cette conférence interactive, prouvant ainsi que ce sujet parlait à chacun.
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